• Fonds HB
  • Activités
    • Art contemporain
    • Édition
    • Musique
  • Artistes
    • Guillaume BOULLEY
  • La chapelle
  • Nous soutenir
✕
  • Fonds HB
  • Activités
    • Art contemporain
    • Édition
    • Musique
  • Artistes
    • Guillaume BOULLEY
  • La chapelle
  • Nous soutenir

Guillaume BOULLEY

ALORS QUE NOUS SOMMES AU QUOTIDIEN, BOMBARDÉS D’IMAGES, LA PEINTURE DE GUILLAUME NOUS OFFRE UNE SORTE DE DENSITÉ FONDAMENTALE QUI FAIT DU BIEN. LE FONDS HB AIME LA DÉMARCHE RADICALE DE GUILLAUME AINSI QUE LA FINESSE AVEC LAQUELLE IL CREUSE SON APPROCHE DU MONOCHROME.
Rien n’est plus concret qu’une couleur, qu’une surface. Même entièrement monochrome, la peinture n’est pas une abstraction mais un réel à l’état pur qui prend forme grâce à la couleur. L’expérience que nous avons d’elle est toute entière contenue dans la perception physique de la couleur et à ce qu’elle convoque en nous de sensations et d’émotions.
Extrait d’un texte de Bernard Collet écrit en 2021, pour l’exposition de Guillaume Boulley à La Halle des bouchers à Vienne.
Wall #1, 2017, vue de l'exposition Contagion, PS-Amsterdam, Amsterdam, 2017. Photographie : Jan Van Der Ploeg.
White-Wall #2 et #3 (série 1), vue de l'exposition "Murs", BIKINI (capsule), Lyon, 2019. Photographie : Blaise Adilon.
XEXASPRO, installation in-situ, bâches tendues sur châssis, 130 x 180 x 3 cm sur wallpainting à la chaux, dimensions variables, Athènes, Grèce, 2017. Photographie : Guillaume Boulley.
Wall Project 35, acrylic paint and spray paint MTM94 on wall, 2019, Northbridge, Western Australia. Acknowledging the Art Gallery of Western Australia and the Perth Theater Trust for use of this site. Photographie : Helen Smith & Jeremy Kirwan-Ward.
Sans titre, vue de l'exposition Guillaume Boulley en dialogue avec l'architecture de Georges Adilon, 2024. Photographie : Blaise Adilon.
White-Wall #2, #3 et #1 (serie 3), acrylique sur toile de coton, 3 éléments de 2,5 x 130 x 180 cm, 2020. Photographie : Guillaume Boulley.
Vue de l’exposition « Peintures Murales », espace d’art contemporain la Halles de bouchers , Vienne, 2021. ©Guillaume Boulley. Photographie : Blaise Adilon.
Sans titre (Praxis), acrylique sur toile de lin, 130x180cm, 2022. Photographie : Guillaume Boulley.
Sans titre, acrylique sur toile de Coton (RAL 5017), x30- 6x51x51cm, 2014. Photographie : Blaise Adilon.
MonoBic,2 023, s.5, 1, 2, 3 et 4, 4 éléments de 2,5, 90 x 120 cm, encre Bic® sur toile de lin. Photographie : Nicolas Waltefaugle. Vue de l’exposition MonoBic, galerie les2portes, Besançon.
Sans titre, MonoBIC 2023/24,s.5 vue de l'exposition : Guillaume Boulley exposition en dialogue avec l'architecture de Georges Adilon, 2024.Photographie: Blaise Adilon.
Sans titre, acrylique sur toile, Wallpainting, dimensions variables, 2012. Vue d’exposition à la galerie Hebel_121, Bâle, Suisse. Photographie. : Daniel Gottin.

Présentation de l'artiste

Nom:

Guillaume BOULLEY

Lieu et année de naissance:

Né en 1987 à Dijon

Où travaillez-vous ?

Je travaille à St-Étienne et à Dijon

Quel médium utilisez-vous ?

Je suis peintre et j’emploie principalement des peintures de bâtiment, industrielles (similaires à celles appliquées sur le mur), ainsi que des laques de carrosserie et parfois de l’huile ou de la chaux, variant aussi les outils  : brosse, rouleau, pistolet – le plus souvent en minimisant toute trace de facture.

En quelques mots, quelle est votre démarche artistique ?

Mon travail s’inscrit dans l’héritage du minimalisme et de la peinture radicale, concrète, interrogeant le médium peinture au travers de ses propres moyens d’existence. Je considère, pense et produis des peintures avec comme postulat de départ, ce qu’Olivier Mosset définit comme  «des ready-made invisibles», quelque chose qui existe déjà  : formes, couleurs, objets, espaces – des éléments concrets. La question du support est essentielle dans mon travail. Je peins des tableaux parce qu’il y a des murs, pour ne pas citer Georges Perec. Je me laisse donc la liberté d’investir différents espaces tels que le mur et le tableau, ne me limitant pas à ce dernier bien que celui-ci tienne une place fondamentale. La notion [d’espace de la peinture et de peinture dans l’espace] est devenue au fil du temps l’axiome de ma recherche, conditionnant à la fois mon regard, ainsi que ma manière de concevoir la peinture.

Êtes-vous présent dans des collections ?

Oui, mon travail est présent à la fois dans des collections publiques et privées comme le Fonds de dotation HB ou le Fonds Régional d’Art Contemporain de Bourgogne et des collections privées, ou encore chez des amis (qui ne sont pas collectionneurs à proprement parler) et enfin dans des collections d’autres artistes.

Quand décidez-vous qu’une œuvre est terminée et qu’elle peut sortir de l’atelier ? Qu’elle est montrable ?

Là, c’est une question complexe et délicate. Je crois que cela relève de l’intuition en un sens, mais c’est aussi une histoire de ressenti, propre à chaque artiste. Pour ma part, c’est assez simple car j’ai une idée très précise du tableau avant même de l’avoir peint. Donc j’attaque le travail en sachant ce que je veux et sauf catastrophe – ce qui arrive régulièrement – quand j’ai fini de peindre, le tableau est là. Bon ou pas, c’est un autre problème qui induit la seconde question. Si l’on considère que celui-ci n’est pas bon, alors, je recommence jusqu’à obtenir le résultat que j’attendais de mon idée initiale et je le mets de côté – on ne sait jamais – il se pourrait que cela puisse être utile. Dans le cas où il est « bon », vient alors le problème de le montrer… Peut-être n’est-il pas si « bon ». Ici, tout se complexifie car tout ça est très subjectif. À un moment il faut prendre une décision, il faut le confronter au regard de l’autre sinon à quoi bon. Ne faisant pas de la peinture pour séduire, tout retour est bon à prendre et à considérer. Mais une chose est sûre, cela ne m’empêchera pas d’en faire d’autres. Tout ça pour dire que le tableau existe, doit être vu, et ensuite on en discute.

  • Contact
  • Mentions légales